One day, W, a very run-of-the-mill, average middleclass man finds a severed index finger on his way to work. He is not curious about whom the finger belongs to or what accident caused it to be severed. To him, the finger is merely an interesting plaything. A little while later, a television news broadcast reports that a man has assaulted his boss after losing his finger in an industrial accident. The next day, W throws the finger to a dog on his way to work.
Tourné en 16 mm avec l’aide des amis avec lesquels Bong Joon-ho a fondé le ciné-club « The Yellow door », White Man, si l’on excepte quelques naïvetés narratives dues à l’inexpérience, contient déjà d’importants signes précurseurs de la poétique et du style de Bong. Le personnage principal est un homme de la classe moyenne, anonyme et détaché, donc seul et insensible face à un événement horrible et insolite, un personnage idéal pour raconter le surgissement du monstrueux dans le quotidien. En mêlant la fiction et quelques (puissantes) images documentaire, […] Bong accentue par son réalisme la distance entre les différents mondes qui constituent une société coréenne se désagrégeant de plus en plus, incapable de définir de nouveaux codes moraux.
(Marco Luceri, catalogue du Festival Coréen de Florence, 2011, traduit par Elise Gruau)
- Interprétation
- Kim Roi-ha, Ahn Nae-sang, Kim Dae-yub, Kim Sang-won, Lee Sang-yub
- Scénario
- Lee Byung-hoon
- Photographie
- Yu Seung-ho
- Production
- Korean Academy of Film Arts