New York, début des années 1930. Max et Noodles sont deux jeunes bandits liés par un pacte d'amitié éternel. Lorsque Noodles est arrêté, leurs chemins se séparent. Agé, Noodles, revient à New-York sur les lieux de son enfance, et se remémore les souvenirs de ses amis et de son premier amour.
Il était une fois en Amérique obéit à une construction à la fois habile (on n’y voit que du feu) et très sophistiquée, brouillant la chronologie pour donner son sens au récit, qui vogue d’époque en époque pour dessiner un territoire mental ou tout se brouille, l’imaginaire et le réel, sans qu’on sache bien, au final, ce qui relevait de l’un ou de l’autre. Et peu à peu, de cette tentative éclatée de raconter une vie, dans ses faux-semblants et ses vérités, nait un hommage nostalgique et énamouré d’un italien pour le grand cinéma, cet art qui permet aux hommes de vivre hors du temps dans un monde vu, pensé, fantasmé, déformé par le cerveau d’un autre.
(Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, juin 2011)
Version restaurée
- Interprétation
- Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci
- Scénario
- Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi, Enrico Medioli, Franco Arcalli, Franco Ferrini, Sergio Leone, d'après le roman Harry Grey
- Photographie
- Tonino Delli Colli
- Son
- Jean-Pierre Ruh
- Montage
- Nino Baragli
- Musique
- Ennio Morricone
- Décors
- Giovanni Natalucci
- Production
- Embassy International Pictures, Producers Sales Organisation International, The Ladd Company, Rafran Cinematografica