Wavelenght
Michael Snow
Une exploration magistrale de l’essence de la perception. Tout au long des quarante-cinq minutes du film, la caméra zoome lentement d'une extrémité à l’autre d'un loft newyorkais.
Wavelenght a été tourné en une semaine en décembre 1966 et a été précédé d'une année de notes, de réflexions, de marmonnements. Il a été monté et la première copie a été vue en mai 1967. Je voulais additionner mon système nerveux, mes doutes religieux et mes idées esthétiques. J'envisageais de faire un monument au temps dans lequel la beauté et la mélancolie de l'équivalence seraient célébrées, j'envisageais de faire un bilan définitif de l'espace-temps filmique pur, un balancement entre « illusion » et « fait », tout sur le voir. L'espace démarre avec l'oeil de la caméra (du spectateur), flotte dans l'air, puis sur l'écran, puis à l'intérieur de l'écran (l'esprit).
(Michael Snow, Film Culture, n°46, automne 1967)
- Interprétation
- Hollis Frampton, Roswell Rudd, Amy Taubin, Joyce Wieland
- Scénario
- Michael Snow
- Photographie
- Michael Snow
- Son
- Ted Wolff
- Montage
- Michael Snow
- Musique
- Tom Wolff
- Production
- Michael Snow