Lettre d'un cinéaste - 7 pièces pour cinéma noir et blanc
7 pieces for black and white cinema
Otar Iosseliani
Succession de saynètes entrecoupées de plans tournés dans les rues de Paris : un vieil homme sort de chez lui sans que personne n’y prête attention et va s’asseoir sur un banc dans la rue, un homme et une femme se rejoignent dans un café, deux hommes se préparent à sortir de chez eux armés d’un pistolet, se rejoignent dans un bureau et s’expliquent à coups de feu.
« Je suis un metteur en scène géorgien. En Géorgie, on est gais, nonchalants. Comme partout, on travaille, on souffre, on s’amuse avant de mourir. On peut toujours compter sur ses amis, on essaie d’apprendre aux enfants qu’on ne peut pas être heureux à cause du malheur des autres. Avant de venir en France, on m’avait dit que les Français étaient très fermés, mesquins. Je ne le pense pas. Je suis entouré de gens généreux que votre pays m’a donné comme amis, comme proches. Ce petit film que vous allez voir est inspiré par l’amour que j’éprouve pour eux. »
(Otar Iosseliani, extrait du commentaire du film)
- Scénario
- Otar Iosseliani