My name is Elia Kazan
André S. Labarthe / Danielle Anezin
Danielle Anezin, monteuse et compagne d’André S. Labarthe, termine aujourd’hui My Name is Elia Kazan, une série d’entretiens avec le cinéaste américain en 1972 dont les rushes avaient été perdus suite à l’arrêt temporaire de Cinéastes de notre temps (qui sera renommée après son passage sur Arte en 1989 « Cinéma, de notre temps »).
"Je ne suis ni un réaliste ni un naturaliste, et je ne tiens pas à être un réaliste. Je suis ce qu’on appelle un « essentialiste ». J’essaie de dépasser la réalité. Je ne tiens pas simplement à montrer la vie comme si on avait enlevé un mur et qu’on y ait installé une caméra à l’insu des acteurs. Je ne crois pas à cette méthode. Je crois qu’il faut viser à l’essentiel. Découvrir l’essence des choses, et puis la faire ressortir très fortement, pour qu’on sente en quoi consiste cette chose essentielle. Je vise aussi à obtenir plus de lyrisme, plus de beauté que par le passé. Auparavant mes films étaient plutôt mécaniques. J’essaie de faire quelque chose de différent."
Elia Kazan (entretien avec André S. Labarthe, Cahiers du cinéma, Avril 1962)
- Interprétation
- Elia Kazan, Annette Michelson
- Scénario
- Danielle Anezin, Philippe-Emmanuel Sorlin
- Photographie
- Jacques Wasselot
- Montage
- Danielle Anezin
- Musique
- Tim Dormbusch
- Production
- Kidam, Ciné+