Wisborg, 1838. Thomas Hutter délaisse sa jeune femme Ellen pour se rendre en Transylvanie dans l’inquiétante demeure du comte Orlok. Ce film phare de l’expressionnisme allemand, adapté du Dracula de Bram Stoker, est l’un des premiers films d’horreur de l’histoire du cinéma.
"Nosferatu est l’un des cinq ou six films essentiels de l’histoire du cinéma, et sans doute le film muet capital. Tant que le cinéma existera et qu’on projettera des films, il est vraisemblable qu’on rêvera sur Nosferatu, qu’on l’admirera, qu’on l’étudiera, qu’on l’interprétera. Aimé par tous les publics, aussi bien populaire qu’intellectuel (en France, les surréalistes proclamèrent leur admiration pour le film et cela, vu leur sens inouï de la publicité, le servit beaucoup), Nosferatu est à l’origine d’un courant fondamental du cinéma, celui de la morbidité, qui engendrera une longue série de chefs-d’œuvre."
Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma, Novembre 1993)
- Interprétation
- Max Schreck, Alexander Granach, Gustav von Wangenheim, Greta Schröder, Georg H. Schnell
- Scénario
- Henrik Galeen
- Photographie
- Fritz Arno Wagner
- Musique
- Hans Erdmann
- Décors
- Albin Grau
- Production
- Albin Grau, Enrico Dieckmann