The Sparrow in the Chimney

Ramon Zürcher étudie la réalisation à la German Film and Television Academy Berlin (DFFB). Son premier film, L’Étrange petit chat, est présenté en première mondiale au Forum de la Berlinale, puis à l’Acid Cannes et Entrevues en 2013. La Jeune fille et l’araignée (2021) remporte le Prix du meilleur réalisateur de la section Encounters à la Berlinale. Der Spatz im Kamin est le dernier volet de cette trilogie sur la coexistence humaine.  

Le mot du comité de sélection :
Avec leur troisième long-métrage les frères Zürcher (Ramon à la réalisation et au scénario, Silvan à la production) viennent clore une trilogie consacrée à la famille, entamée en 2013 avec L’étrange petit chat et La jeune fille et l’araignée en 2021. 
Après le félin et l’arachnide c’est ici un moineau qui donne son titre au film, qui plus encore que les précédents met l’accent sur la proximité entre le monde humain et animal : Chat, chiens, poulets, lucioles, écureuil, cormorans peuplent le décor et participent au récit.  
C’est sûrement dû au choix du lieu, une vaste maison de campagne et ses environs, - notamment une cabane en bord d’étang - qui après les deux premiers films (centrés respectivement sur une cuisine familiale d’appartement puis un grand appartement en collocation) apparaît comme un élargissement du terrain de jeu de la mise en scène, tout en travellings, effets de montage et discrets VFX, ainsi qu’une bande-son où les mélodies au piano se tirent la bourre avec des envolées techno.  
Mais c’est également lié au fait que plus qu’un film de famille, The Sparrow in the chimney est un film de biotope dont la maison est l’organisme central (par deux fois est évoqué le fait que la porte d’entrée doit rester ouverte pour qu’« elle puisse respirer »), qui influe sur les rêves, les humeurs et les psychoses de chacun.e. 
― Victor Bournerias