Glory is often met with opposition, and whether victorious or defeated, we always hold fate responsible. Don Quixote de La Mancha came along sixteen years after the defeat of the Invincible Fleet and has erred the Earth ever since. Today he will join a meeting between old friends in the garden of eternity, in which the glories of the past and the uncertainty of the future will be thoroughly discussed.
Le film est dans la veine du Oliveira historique et messianique, celui qui parle depuis le point de vue d'un ange de l'histoire. Une double émotion naît de cette réunion fantaisiste, sur un banc public, de don Quichotte et de figures de la littérature portugaise qui ont souvent inspiré le cinéaste. D'abord par l'autocitation, et le recours à de splendides extraits de ses propres films (mais aussi de Quichotte de Kozintsev), ensuite et surtout par la présence invisible d'Oliveira lui-même, que l'on a l'impression de voir assis sur ce banc parmi les siens, dans ce parc anonyme de Porto, participant d'une conversation qui se tiendrait de toute éternité.
(Cyril Beghin et Jean-Philippe Tessé, Cahiers du cinéma, octobre 2014)
- Interprétation
- Diogo Doria, Luis Miguel Cintra, Ricardo Trepa, Mario Barroso
- Scénario
- Manoel de Oliveira
- Photographie
- Renato Berta
- Son
- Henri Maïkoff
- Montage
- Valérie Loiseleux
- Décors
- Christian Marti
- Production
- O Som e a Fúria, Epicentre Films