Slaughterhouse-Five follows the story of Billy Pilgrim, an American soldier taken prisoner by the Germans during WWII who survives the infamous fire bombings of Dresden. During his time as a P.O.W. – for reasons unexplained – he becomes “unstuck in time” and is warped to different periods of his life at the blink of an eye, from his married years after the war, to the day he dies, to the night he gets abducted by aliens, all the while figuring out what he considers to be the important things in life.
Le film, après le roman, éparpille le temps jusqu'à le morceler, l'émietter dans un passé-présent-futur à la fois haché et continu. Le montage joue les virtuoses. Hier renvoie la balle à aujourd'hui, l'Allemagne à l'Amérique, la réalité au rêve. Aussi bien la valse de l'espace et du temps importe-t-elle peu. Compte seule l'attitude de Billy, son refus viscéral de toute violence, qu'elle soit le fait des garde-chiourmes, d'un abruti maniaque de vengeance, d'un fils révolté sans cause (qui sera plus tard un solide "marine") et d'une épouse gnangnante, enquiquineuse aux petits soins. Mais la violence est de ce monde, les meilleures causes l'annexent, les prétextes les plus vertueux la prônent. Alors Billy rêve, rêve d'un ailleurs, d'une planète inconnue, improbable, petit univers où la science fiction donne la main au bonheur simple de tous les jours.
(Henry Rabine, La Croix, mai 1972)
- Interprétation
- Michael Sacks, Ron Leibman, Eugene Roche, Sharon Gans, Valerie Perrine
- Scénario
- Stephen Geller, d'après le roman de Kurt Vonnegut Jr.
- Photographie
- Miroslav Ondricek
- Son
- James R. Alexander
- Montage
- Dede Allen
- Musique
- Glenn Gould
- Décors
- Henry Bumstead
- Production
- Universal Pictures, Vanadas Productions