Victorian Brits writer H.G. Wells and Jack the Ripper travel through time into late 70s San Francisco. While the author marvels at this Utopian Eden, the psycho killer discovers his spiritual home and goes out searching for his next victim.
C'était demain relevait d'une belle audace. Et si H. G. Wells, l'utopiste, avait lui-même construit la machine à remonter le temps qui est au centre de son livre? Et si, par inadvertance, elle tombait entre les mains d'un célèbre criminel de la société victorienne, le sanguinaire Jack l'Eventreur ? Pour échapper à la police, le criminel part dans le futur, pour « atterrir » à notre époque. Confronté au monde moderne, H. G. Wells accumule les surprises : les voitures, bien sûr, mais aussi les fast-food, et l'hostilité d'une grande métropole contemporaine. [...] Le film, par petites notations en dit long sur la libération de la femme, la dégradation du couple, la solitude du monde moderne. Ce n'est jamais didactique, mais c'est aussi complet que dans les films à thèse que nous inflige parfois le cinéma américain, de Mazurski à Pakula. Et on sent là toute l'intelligence de Nicholas Meyer : au sein d'un petit film fantastique, beaucoup de choses sont dites, sur la vie, l'amour, et la violence.
(Henri Argelliès, Le Monde, 11 juillet 1988)
- Interprétation
- Malcolm McDowell, David Warner, Mary Steenburgen, Charles Cioffi
- Scénario
- Nicholas Meyer, Karl Alexander, Steve Hayes, d'après le roman de Karl Alexander
- Photographie
- Paul Lohmann
- Son
- Michael Colgan
- Montage
- Donn Cambern
- Musique
- Miklos Rozsa
- Décors
- Barbara Krieger
- Production
- Orion Pictures Corporation, Warner Bros. Pictures