Down by law
Jim Jarmusch
Director Jim Jarmusch followed up his brilliant breakout film Stranger Than Paradise with another, equally beloved portrait of loners and misfits in the American landscape. When fate brings together three hapless men—an unemployed disc jockey (Tom Waits), a small-time pimp (John Lurie), and a strong-willed Italian tourist (Roberto Benigni)—in a Louisiana prison, a singular adventure ensues. Described by Jarmusch as a “neo-Beat noir comedy,” Down by Law is part nightmare and part fairy tale, featuring sterling performances and crisp black-and-white cinematography by the esteemed Robby Müller.
Heureux Jarmusch qui va où il veut et à son rythme ! Aux chantres épuisés de l’errance, prêts à faire une fanfare de la petite musique de Stranger Than Paradise, il propose trois personnages qui trouvent sinistre d’errer. Aux mélancoliques qui voyaient en lui un Wenders bis, il oppose une comédie en noir et blanc, logique et farfelue, dont les tréteaux sont partout et la circonférence nulle part. Nulle nostalgie dans Down by Law, mais un sourire comme nous n’en connaissions plus (ici, une pensée pour Jean Renoir). (…) C’est un film sur le langage et sur les limites du langage. C’est si rare dans le cinéma américain que cela mérite d’être souligné avec un ouf de joie. Rare qu’un cinéaste américain ait si peu d’illusions sur les vertus communicatives de la langue de tous les jours et tant d’amour pour les langues dès qu’elles se font musique(s). Lurie et Waits ne sont pas seulement deux trognes parfaites et deux acteurs satisfaisants, ils font de la musique en parlant.
(Serge Daney, Libération, novembre 1986)
- Interprétation
- John Lurie, Tom Waits, Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Ellen Barkin
- Scénario
- Jim Jarmusch
- Photographie
- Robby Muller
- Montage
- Melody London
- Musique
- John Lurie
- Décors
- Janet Densmore
- Production
- Black Snake, Grokenberger Film Produktion, Island Pictures