A cinetrip to a defunct country. Super-self-production in Sviemacolor.
Wandering through Russia as if through someone else's house. " Day two is the worst. It was the same in the train: on the second day, I stamped my feet impatiently. Then, from the third day on, it gets better. You get used to the slowness, to the monotonous landscape, to a life made up of short sleep-eat-wait cycles having absolutely nothing to do with the usual timing of a day. "
La célèbre définition du communisme par Lénine, le « pouvoir des soviets plus l’électrification du pays tout entier », ce programme révolutionnaire qui inspire au film son titre, sera joué au pied de la lettre : Nicolas Rey part à la recherche de ce qui reste de la puissance de l’électricité (moins les soviets). Gardant sa direction principale, vers Magadan, port de la mer d’Okhotsk et centre d’une vaste région minière en Sibérie, il se livre, tout au long de son voyage transsibérien, à des détours peu touristiques sur des sites abritant des centrales d’énergie. Il s’approche de Pripyat, ville-fantôme près des réacteurs nucléaires de Tchernobyl, s’introduit dans la centrale hydroélectrique de Bratsk, pour contempler à travers le treillis les installations d’un immense barrage datant des années cinquante, tout en se rappelant son père ingénieur communiste.
(Christa Blumlinger, L’électricité, moins les soviets, Point ligne plan)
- Scénario
- Nicolas Rey
- Photographie
- Nicolas Rey
- Son
- Nicolas Rey
- Montage
- Nicolas Rey
- Production
- L'abominable