A rare book dealer, while seeking out the last two copies of a demon text, gets drawn into a conspiracy with supernatural overtones.
La Neuvième porte est un de ces films ludiques et mystérieux, fait par un réalisateur justement réputé pour cela. Injustement dénigré au moment de sa sortie, pâtissant de l’attente d’un « retour à l’horreur » de la part de Polanski, mais sans faire le poids face à Rosemary’s Baby, l’artificialité du film en a rebuté plus d’un.
Pourtant, la séquence finale – la longue route sinueuse menant à la maison dans laquelle le Mal se manifestera définitivement, ou pas – m’a profondément marqué. Tout comme le générique de début, travelling avant infini : un classique chez Polanski, mais – pour moi qui faisais pour la première fois l’expérience d’un « nouveau » film de Polanski en salle de cinéma, m’est apparu comme quelque chose d’unique. La durée, la vitesse ininterrompue du défilement du générique, faisant écho à la progression vers le château à la fin.En regardant l’image reçue, je me suis immédiatement souvenu de ce mouvement, du mystère sombre et menaçant que Johnny Depp résout, marchand de livres anciens entraîné dans cet engrenage du mal et du complot.
Alex Ross Perry (traduction de Naomi Vogt)
Film choisi par
Alex Ross Perry- Interprétation
- Johnny Depp, Frank Langella, Lena Olin, Emmanuelle Seigner
- Scénario
- Enrique Urbizu, John Brownjohn, Roman Polanski, d'après l'oeuvre originale d'Arturo Pérez-Reverte
- Photographie
- Darius Khondji
- Son
- Jean-Marie Blondel
- Montage
- Hervé de Luze
- Musique
- Wojciech Kilar
- Décors
- Dean Tavoularis
- Production
- RP Productions, Orly Films, TF1 Films Production, Bac Films, Canal +, Kino Vision, Origen Producciones Cinematográficas, Vía Digital