Oppressions: the Afro-American struggle for civil rights in genre cinema
Candyman
Bernard Rose
The Candyman, a murderous soul with a hook for a hand, is accidentally summoned to reality by a skeptic grad student researching the monster's myth.
Séance présentée par Pierre Cras
« Ancré dans les terribles décors naturels de Cabrini Green, véritable ghetto dont les murs suintent toute l’horreur de la vie de ses habitants, Candyman mobilise ainsi les codes du cinéma fantastique pour nous raconter, davantage qu’une simple histoire de fantômes, le rôle que jouent la fiction et l’imaginaire dans nos vies. Le fantastique y devient la métaphore de notre capacité à influer sur le monde, mais aussi un vecteur du changement au travers de sa faculté à contaminer notre quotidien d’idées nouvelles et de remettre en cause notre perception d’une réalité que d’aucuns voudraient immuable. Chez Bernard Rose et Clive Barker, militer en faveur de l’imaginaire revient donc à faire du fantastique militant. Sans être ouvertement politisé, Candyman nous lance ce défi radical et profondément terrifiant d’oublier nos certitudes, de nous défaire de tout a priori pour porter sur le monde un regard neuf, ouvert sur l’inconnu, la nuance et l’évolution constante des idées. »
(Marc Fairbrother, Cinésthésies, Janvier 2016)
- Interprétation
- Virginia Madsen, Tony Todd, Xander Berkeley, Kasi Lemmons, Vanessa Williams
- Scénario
- Bernard Rose d’après The Forbidden de Clive Barker
- Photographie
- Anthony B. Richmond
- Son
- Anne Pope, Laura Fried, Reinhard Stergar
- Montage
- Dan Rae
- Musique
- Philip Glass
- Décors
- Kathryn Peters
- Production
- Steve Golin, Alan Poul, Sigurjon Sighvatsson