A subjective history of animated films
Hammam (1991, 8 min)
Deux jeunes filles se perdent dans un hammam.
Au premier dimanche d’août (2000, 10 min)
Un soir d’été, dans le Sud de la France. Tout le monde se rend au bal du village.
Les oiseaux blancs les oiseaux noirs (2002, 4 min)
Dans ce film inspiré par un conte africain, les oiseaux blancs symbolisent le bien et les oiseaux noirs le mal.
"Il me semble qu’on ne peut regarder un de ses films sans avoir la certitude qu’il s’agit avant tout de l’œuvre d’une peintre. Disons que la peinture saute aux yeux. À l’exception de son dernier film (Conte de quartier), pour lequel elle a constitué un embryon d’équipe, Florence travaille seule, enfermée dans un atelier, le tablier maculé, concentrée, hirsute. Rien de plus traditionnel, de moins industriel que la technique qu’elle a adoptée : un dessin sur une feuille. Photographié au banc-titre, il est modifié directement sur la table, et photographié à nouveau. Et ainsi de suite, jusqu’à créer l’illusion du mouvement. Quand la feuille est saturée de couleurs, il est temps de changer de séquence. Chaque scène est un tableau qui se dessine ainsi, par recouvrements progressifs. (...) Faire, refaire, refaire, refaire, refaire... jusqu’à ce qu’au bout du compte apparaisse l’œuvre, comme la somme triomphante de tous ses repentirs."
Marie Desplechin (Florence Miailhe, Chroniques d’ici et d’ailleurs, Arte Editions, 2006)