Oppressions: the Afro-American struggle for civil rights in genre cinema
Hot Biskits
Spencer Williams
The rivalry between two men is played out in a high-stakes game of mini-golf.
À la fin du 19e siècle et au début du 20e, de nombreux termes racistes étaient utilisés par les Noirs eux-mêmes. Un grand penseur des droits civiques comme W.E.B. Du Bois utilisait volontiers les expressions « race men » ou « race women » pour désigner les Afro- Américains qui mettaient leurs vies au service de l’égalité de leur « race ». Etre un « race man » était motif de fierté. C’est donc de manière positive que les films réalisés pour un public noir ont été d’emblée nommés race movies. (...) Les petites productions indépendantes se multipliaient, c’était une période sauvage. Il s’agissait soit de montrer la réalité de la vie et des aspirations afro-américaines, comme le faisait [Oscar] Micheaux ; soit de reprendre des genres populaires hollywoodiens comme la comédie, le film de gangster ou le western, avec des personnages noirs au centre et non plus à la périphérie, en les sortant des rôles de domestiques, de chauffeurs ou de voleurs, ou en les sortant de l’invisibilité pure et simple.
Jacquesline Najuma Stewart (Cahiers du cinéma, Novembre 2017)
- Interprétation
- Thurston Briggs, Spencer Williams
- Scénario
- Spencer Williams
- Photographie
- Glen Gano