The story takes place in Burkina Faso. Poverty grows with each year that passes at Gourga, a village on the borders of the Sahel. The inhabitants must choose: either wait for international assistance to arrive or travel to a richer area of the country. Salam, a peasant, and his family opt for the second solution despite the sacrifices that this entails. They begin a new life and they rediscover what hunger had made them forget: love, joy, hate and violence.
« Le Choix [Yam Daabo], c’est le refus du pessimisme. À Paris, je vois les images du tiers monde que présente la télévision, images dures, cruelles, misérabilistes. Dans mon film, j’ai voulu montrer que cette misère existe mais qu’il n’y a pas que cela, que les Africains du Sahel sont des êtres humains capables d’exprimer des sentiments. Dans les années 70, quand la sécheresse a fait ses ravages, on a commencé à leur donner des vivres. Ces populations ont pris l’habitude d’attendre les aides et oublié de prendre des initiatives. Le Choix est individuel et familial, ce n’est pas une politique d’Etat. J’ai refusé de rendre mon film didactique. Trop de cinéastes africains se sentent obligés de filmer des discours militants sur le développement : nous devons devenir plus subtils, tenir compte de l’autre, du monde et des marchés extérieurs. »
(Idrissa Ouedraogo, Libération, Janvier 1988)
Tribute screening
- Interprétation
- Rasmané Ouedraogo, Aoua Guiraud, Ousmane Sawadogo, Moussa Bologo, Assita Ouedraogo
- Scénario
- Idrissa Ouedraogo
- Photographie
- Jean Monsigny
- Montage
- Arnaud Blin
- Musique
- Betty Aoua, Francis Bebey
- Production
- Les Films de L'Avenir