A subjective history of animated films
In a white lace universe, three inventors create machine which are both pretty and useful. Unfortunately people do not understand them...
« J’ai imaginé "Les 3 Inventeurs" comme mon chef d’œuvre, mais chef d’œuvre au sens d’ouvrier-compagnon. Gédéon avait été une épreuve, je n’étais pas content du résultat. Je voulais passer à un autre niveau et montrer que je savais faire autre chose et que je n’étais plus un apprenti (c’était complètement faux, j’étais encore un apprenti et je ne savais pas grand chose, j'inventais à mesure). Le chef-d'œuvre des compagnons-ouvriers est un objet exceptionnel qui prouve sa maîtrise, qu’on ne fait qu’une fois dans sa vie et qu’on met ensuite dans une vitrine. Une des nombreuses choses qu’on m’a reprochées lorsque je faisais Gédéon, c’était d’avoir utilisé du papier découpé, une technique d’amateur et pas de professionnel. J’ai pris le contre-pied de cette idée et j’ai franchement fait tout le film au papier, et en papier blanc et éclairé de côté pour que l’on voit bien que c’était du papier à découper et en jouant sur le fait que c’était la matière papier, en la découpant, pliant, détruisant. »
(Michel Ocelot, commentaire extrait de son site internet)
- Interprétation
- Michel Ocelot
- Scénario
- Michel Ocelot
- Photographie
- Michel Ocelot
- Son
- Robert Cohen-Solal, Jean-Claude Voyeux
- Musique
- Christian Maire
- Production
- Marcelle Ponti