Simone and Martine are usherettes in a porno cinema in Montparnasse. Installed in the hall, they greet regulars, put men in their place, chat and pass the time. At midnight Simone departs to a lesbian nightclub.
« Où était donc passée Simone Barbès depuis tout ce temps ? Longtemps resté invisible, hormis sur de piètres copies pirates ou lors de rediffusions hasardeuses à la télévision, le premier long-métrage de Marie-Claude Treilhou, sorti dans l’indifférence en février 1980, refait surface à la faveur d’une splendide restauration, qui rend à sa dérive noctambule tout son lustre équivoque et étincelant. Coup de maître d’un culot et d’une grâce infinis, le film apparaît comme l’un des chefs-d’œuvre oubliés du cinéma français, trait d’union possible entre le cinéma populaire d’avant-guerre et les conquêtes libertaires d’après la NouvelleVague. Il incarnerait même, rétrospectivement, ce que le progressisme appelle aujourd’hui de ses vœux : un contre-modèle soucieux des marginalités, des diversités sexuelles, écrit et tourné dans un élan fou par une jeune femme combative d’à peine 30 ans. Trente-huit ans plus tard, il n’a rien perdu de son bouillonnement existentiel ni de sa verve sentimentale. »
(Mathieu Macheret, Le Monde, Juin 2018)
+ discussion between Marie-Claude Treilhou and Elisabeth Lebovici, art historian
- Interprétation
- Ingrid Bourgoin, Martine Simonet, Michel Delahaye, Noël Simsolo
- Scénario
- Marie-Claude Treilhou, Michel Delahaye
- Photographie
- Jean-Yves Escoffier
- Son
- Yves Zlotnicka
- Montage
- Paul Vecchiali
- Musique
- Gabriel Fauré, Modeste Petrovitch Moussorgski, Roland Vincent
- Décors
- Bénédict Beaugé
- Production
- Diagonale